Le regard de Percival s’allume d’une folie mêlée de plaisir alors que son ciseau s’abat sur l’épaule de sa victime, puis dans son cou, ce qui fait gicler du sang partout. Percival entend quelqu’un cogner à la porte menant à la pièce où il se trouve, mais il ne s’en préoccupe pas. Il doit vite se débarrasser du corps, en le jetant dans la trappe menant à la cuisine, le domaine de sa femme Hildred, puis nettoyer le sang. Seulement quand cela est fait, il va ouvrir la porte pour laisser entrer un futur client. Un client pour ses vêtements de tailleur ou pour sa chair fraiche et juteuse. Eh oui, Hildred et lui ont deux commerces bien particuliers. Percival a sa boutique de vêtements, Hildred a sa taverne dont la nourriture est constituée de viande humaine. Percival a quitté toute moralité humaine il y a bien longtemps. La viande humaine ne leur coûte rien et « les affaires sont les affaires ». Les gens ont beau faire courir des rumeurs qu’ils sont un étrange couple, Percival et Hildred s’en moquent. Ils sont unis dans la crime, à la vie à la mort.